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L’ouverture des commerces le dimanche est un trompe l’oeil

jeudi 6 novembre 2014, par Sarah Trichet-Allaire

Communiqué envoyé à la presse le 3 novembre

Le groupe local d’EELV Saint-Nazaire Montoir regrette l’ouverture des magasins les dimanches 14 et 21 décembre prochains à Saint-Nazaire.

Cette décision est contraire aux valeurs que nous défendons : la société doit pouvoir s’arrêter un jour par semaine pour ne plus se consacrer exclusivement aux activités de consommation et pouvoir développer d’autres valeurs : celles de la famille, de la culture, du temps partagé, de l’épanouissement physique et sportive, du plaisir des loisirs, du repos pour réfléchir, de s’éveiller l’esprit.

Cette décision du maire va simplement permettre de consommer pendant sept jours ce qu’on pourrait consommer en six. Et certainement pas offrir un nouveau pouvoir d’achat aux ménages.

Pour ce qui est des « bienfaits » du travail le dimanche méfions nous des chiffres : 70 % de la population en France se dit favorable à ces ouvertures du dimanche, mais autant refusent de travailler ce jour-là.

Finalement, les consommateurs et consommatrices sont d’accord, mais pas les citoyennes et citoyens !

De plus dans une période de précarité sociale, le volontariat supposé des salarié-es est à questionner : nous savons que des refus peuvent entraîner des conséquences.

La suggestion de demander aux grandes surfaces de rester fermées va dans le bon sens : aider les commerces de proximité. Mais ce n’est pas en ouvrant deux dimanches par an que notre centre-ville sera redynamisé. Favorisons plutôt l’installation de magasin originaux en facilitant l’accès du centre-ville à tou-tes quelque soit le moyen de transport et encore en faisant de notre centre ville pas seulement un lieu de consommation mais un lieu de rencontres, d’échanges et de partage.

Le dimanche non travaillé demeure un acquis des citoyen-nes, il est le le fruit de leur histoire commune. Faisons en sorte qu’il le reste et que ce jour permette aussi de se promener et de percevoir la richesse, la beauté mais aussi la fragilité de ce milieu naturel qui nous entoure.

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