Suite aux déclarations de Gilles Denigot

Bonjour à tous,

Nous souhaitons vous interpeler au sujet des différents articles, que vous trouverez ci-joints, faisant suite à la conférence de presse de Gilles Denigot.

Le climat malsain, les divisions dans le groupe local de Saint-Nazaire Montoir, suivies de la désertion d’un certain nombre de militants ont été évoquées plusieurs fois dans nos différentes instances comme un risque d’explosion de notre groupe.

Aujourd’hui l’étalage fait par Gilles donne le coup de grâce : ses propos, sciemment erronés, portent préjudice au groupe et au parti. Nous tenons à interpeller nos instances puisqu’ aucune évolution positive ne nous semble envisageable au niveau local, sinon que quelques militants de longue date jettent l’éponge.

Le groupe local de Saint-Nazaire n’est pas le seul à avoir choisi de faire alliance au 1er tour avec le PS, loin de là (Angers, St-Herblain, Orvault...). Serions-nous pestiférés, aurions-nous vendu notre âme à Saint-Nazaire ? Le choix que nous avons fait, de façon tout à fait démocratique nous le réaffirmons, nous l’avons d’abord fait à partir du constat de la multiplicité des listes à gauche (au moins 5 à ce jour) alors que la droite et le centre sont unis. Il s’inscrit également dans la volonté de continuité du bilan de nos élus : les avancées obtenues durant ce municipe ainsi que dans les précédents sont indiscutables et prouvent l’intérêt de notre participation aux exécutifs locaux (mairie et Carène- agglomération). Citons notamment les conseils de quartier, la politique agricole ou la politique énergétique.

Mais ce choix d’alliance dès le 1e tour est aussi le résultat d’une dynamique perdue à Saint-Nazaire et dont la responsabilité incombe en priorité à ceux qui jouent la division depuis plusieurs années. Rappelons que Gilles Denigot s’est retiré du groupe local, il y a plus d’un an, avec le lancement de son « Collectif écologistes libres et autonomes » le 13 juin 2012, auquel il a convié certains membres du groupe, dans un esprit de division voire de dissidence.

Gilles Denigot use « aujourd’hui » de ce qu’il appelle son « droit de retrait et d’alerte », terme syndical appliqué au droit que chaque salarié a lorsqu’il estime que son encadrement lui demande de faire une tâche dangereuse ou illégale. Ce droit invoqué n’a rien à voir avec le contexte politique local et notre décision d’alliance au 1er tour, mais il interroge en revanche sur les devoirs que l’on peut attendre d’un militant qui « garde sa carte ».

En effet, son communiqué comporte de nombreuses approximations propres à dénigrer EELV.

Le parti n’est pas « un supplétif du Parti Socialiste ». Nous l’avons largement démontré lors des élections précédentes : élections cantonales où Gilles Denigot portait la couleur du parti, mais aussi élections européennes, régionales et législatives (où notre score à Saint-Nazaire était bien supérieur à la moyenne nationale des candidats EELV).

Il ne s’agit pas d’un « ralliement automatique » : nous sommes encore en phase de négociation avec le Parti Socialiste de Saint-Nazaire, et nous nous réservons la possibilité de partir en liste autonome si les conditions n’étaient pas jugées satisfaisantes par le groupe local.

À chaque étape, le groupe local a été consulté dans les règles. Nous avons accepté de reporter notre décision le plus tard possible pour répondre à des demandes de militants. Il nous paraît aujourd’hui malhonnête de blâmer cet ultime vote alors qu’il avait été demandé par ceux mêmes qui contestent sa légitimité.

Il est facile d’invoquer une « majorité politique ». La seule majorité qui existe est celle des votes : quelle démocratie accepterait de ne pas se plier à la majorité sous prétexte qu’il y aurait une « majorité politique », qui plus est inquantifiable ?

Enfin, le groupe local EELV n’est pas détenu par un groupuscule, mais agit au contraire dans la plus grande transparence pour ses adhérent-es.

Alors trop c’est trop : effectivement !

Le bureau du groupe local
EELV Saint-Nazaire Montoir-de-Bretagne